« Je ne suis pas là que pour le spectacle, je suis là aussi pour les rencontres », Thomas
Le mardi 14 mai 2024, le foyer de vie Victor Morel à Campagne-les-Hesdin, accueillait le duo de musiciens June Bug dans le cadre de Plaines Santé. Ce matin-là, les artistes inauguraient avec les résidents et le personnel le hall d’entrée du foyer, fraîchement rénové. L’après-midi, les résidents étaient invités à assister à un concert dans le réfectoire. Découvrez cette journée en visionnant le diaporama sonore.
« Je ne suis pas là que pour le spectacle, je suis là aussi pour les rencontres », clame Thomas Lavie, résident du foyer Victor Morel. Thomas fait partie du petit groupe de personnes qui travaille dur pour mettre en œuvre le projet Plaines Santé au sein de l’établissement. Avec leur éducateur spécialisé, David, Thomas, Davilane, Claude et bien d’autres participent de la commission culture santé handicap du foyer. Ils ont travaillé ensemble à écrire leur candidature, puis, une fois sélectionné, ils ont lu et analysé les dossiers d’artiste. « Votre dossier coup de cœur c’était June Bug, se souvient David. La rencontre s’est faite de manière très humaine, poursuit-il. On peut dire que ça a bien matché entre les artistes et les résidents ! ».
David Vermeulen
Pour les membres de la commission, l’envie était très claire : « en faire profiter tout le monde ! ». « Au foyer, certains résidents ne sortent pas de leur chambre, or on voulait vraiment que les artistes aillent aussi à leur rencontre, explique Thomas. C’est important de partager ce moment avec tous, y compris le personnel ! ». A ses côtés, Davilan et Claude sont aussi très fiers d’avoir œuvré au projet, et heureux d’avoir représenter tous les résidents du foyer.
Créer une dynamique sur le long terme dans l’établissement
« Il y a beaucoup d’énergie et de rêvasserie, c’est ça qu’on recherche et qui nous fait du bien à tous », se réjouit Béryl, auteur compositeur et interprète. « Quand on va de couloir en couloir, on peut commencer à jouer nos compositions, et puis, assez vite on sent que les résidents ont envie de chanter la chanson d’un artiste qu’ils aiment alors on s’adapte ».
Le dispositif du duo est simple : « Un set avec des petits jouets, des machines pour donner du peps et de la pulse, de la guitare folk et nos voix » précise Sarah, autrice compositrice et interprète également. « Il y a vraiment une continuité car on vient à peu près une fois par mois sur toute l’année. Et cette continuité d’habitude on ne l’a pas souvent en tant qu’artiste, là on se rencontre, on se connaît, on créé un lien fort. ». Un sentiment de joie et de réussite partagé par tous : «C’est un vrai partage et une belle dynamique qui s’installent au sein de l’établissement », ajoute David, ravit.