Livre et Lecture, Théâtre
DIRE-ÉCRIRE-LIRE
Eric Pintus
Rien que des mots.
Des mots pour dire la vie, pour s’en échapper.
Des mots pour mettre en lumière, en lien, en liesse.
Des mots. Une histoire racontée. Un poème lu. Un texte écrit. Seul· e ou à plusieurs.
Mots inventés, retrouvés, transformés. Mots simples, intimes, partagés. Mots qui résonnent, respirent.
Disponibles. À l’écoute.
Venir sans attente. La curiosité de ce qui va se passer.
Prêts à jouer avec les mots. Les dire. Les lire. Les écrire. Ensemble.
Pas de cadre strict. Pas de jauge obligatoire. Pas de forme figée.
Pour une personne, un groupe, une chambre, une salle commune ou un bout de couloir.
Là où il y a de la place, on s’installe. Là où il y a du silence, on se parle. Là où il y a de la parole, on s’écoute.
La vie se faufile là où on lui laisse la place. Nous aussi.
Ne pas imposer une forme, seulement ouvrir une possibilité.
On peut raconter. Écrire. Écouter lire.
On peut dire non. Revenir une autre fois.
On peut rester là, pour voir.
Un impromptu peut mêler les pratiques : raconter, lire, écrire.
Selon le public, le moment, l’envie, on peut tout mélanger ou en choisir une seule.
On peut décider à l’avance ou sur le moment. On peut changer d’avis.
En une seule fois ou plus si affinités. On s’adapte. À l’espace. Au temps. Aux personnes.
Pour celles et ceux qui parlent beaucoup. Ou qui ne parlent pas.
Pour celles et ceux qui attendent. Qui s’ennuient. Qui passent.
Pour celles et ceux qui veulent faire quelque chose : mais quoi ?
Pour celles et ceux qui ont juste envie qu’il se passe un petit quelque chose. Un déplacement. Une respiration.
Pour faire sonner les mots du quotidien, autrement.
Avec un faible pour la poésie. Pas celle qu’on récite. Celle qui s’attrape au vol. Celle qui se glisse dans les silences.
Pas de performance. Une rencontre.
Un instant où quelque chose se passe. Un regard, une parole, un instant, un souffle, un mot.
Un espace sensible, même fugace.
Un endroit où chacun· e peut se raconter, écouter, rêver.
Rien d’obligatoire.
Un sourire peut suffire.
