Arts du cirque / Musique

Vibration

Joséphine Triballeau, Ségolène Brutin et Victor Debouvère

La Compagnie DYSPERCÉE a toujours eu à cœur de croiser l’art du cirque à d’autres formes d’expression. Dans le cadre du dispositif Plaines Santé, elle rassemble trois artistes: Victor Debouvere à la jonglerie, Ségolène Brutin à la harpe et Joséphine Triballeau en contorsion. Ensemble, ils créent un langage hybride, entre vibration du corps, de l’objet et du son.

Joséphine, Ségolène et Victor, artistes de la Compagnie DYSPERCÉE, croisent régulièrement leurs langages, la contorsion, la harpe et le diabolo, dans des espaces variés. Ils se surnomment “Les Moires”, en référence au conte mythologique des trois déesses qui tissent, déroulent, et coupent le fil de la vie. Dans leur projet VIBRATION, seuls, en duo ou en trio, dispersés dans les espaces “non dédiés” (Hôpitaux, EHPAD, écoles…), ils sont incessamment reliés par ce fil poétique. Victor tricote le diabolo, Ségolène fait vibrer la corde sensible, Joséphine fait des nœuds magiques… Ensemble, ils proposent des instants suspendus, pour toutes et tous, en tout lieu. Ouvrez grands les yeux, tendez l’oreille, laissez vous vibrer, et brodez avec eux un instant de vie.

DYSPERCÉE

Arts plastiques/ Danse

Performances croisées danse et sculpture.

Caroline Chopin et Sarah Nouveau

A l’origine de ce projet, un thème : le mouvement. Et, plus précisément : l’artiste fasciné par le mouvement du corps.

Plusieurs questions ont guidé notre recherche : comment garder trace du mouvement. Comment conserver l’énergie du geste dansé dans la matière. Comment exprimer plastiquement la continuité du geste. De cette recherche est née une proposition artistique vivante, éphémère et évolutive. Le fil conducteur est toujours le même : Sarah Danse, Caroline sculpte l’argile et toutes deux s’inspirent l’une de l’autre. Chacune, sur un rythme qui lui est propre, s’accorde au geste, à l’attitude, à l’énergie de l’autre et le poursuit à sa manière et, mue par l’inspiration, dévoile son propre processus de création.

Il s’agit d’interpréter l’autre et chaque performance, par son caractère improvisé, est différente de la précédente.

La musique qui porte le mouvement participe également de cette diversité mais c’est surtout la manière dont les artistes vont s’accaparer les lieux qui amène de la singularité à chaque performance.

La performance s’adapte aux lieux ; il suffit d’un espace et d’une paroi verticale, vitrée ou même d’un espace caché derrière un paravent. Parfois les murs ne sont pas indispensables ; le corps de Sarah devient support pour la sculptrice et la relation entre la danse et la sculpture se fait plus intime.

www.lequadrilledeshomards.com

Arts visuels

C’est quoi le ciel ?

C’est quoi le ciel ? est une installation participative prenant la forme d’une collection de témoignages. Constituée d’une nuée de feuillets portant des réponses à la question « C’est quoi le ciel pour toi ? », elle livre un portrait incomplet du ciel, fait de regards subjectifs. Plus que le ciel, ce sont les personnes interrogées qui transparaissent à travers leur récit.

Dans une installation en constante expansion, le ciel est donné à voir au travers de témoignages récoltés auprès du public. Son caractère insaisissable se matérialise dans la multitude des descriptions dont il est l’objet. Selon la personne qui s’exprime, il peut être source de rêveries, responsable de la météo, espace spirituel ou religieux, élément naturel compris scientifiquement, et bien d’autres choses encore. Aucune de ces représentations ne parvient à dépeindre le ciel dans sa globalité. Il est ici un prétexte, un point commun à tout le public, utilisé pour révéler les différences de perception et le caractère unique de chaque participante et participant. En présentant le regard d’autrui sur cet élément universel, cette installation suscite une curiosité pour l’autre et renvoie le visiteur ou la visiteuse à sa propre perception, l’incitant à témoigner à son tour.

Installation vivante, elle est enrichie de jour en jour en collectant les témoignages des visiteurs et visiteuses volontaires. Leur définition du ciel est récoltée au sein de l’exposition et ajoutée quelques jours plus tard à la collection. Ainsi les personnes qui ont témoigné participent activement à l’œuvre et voient leur regard mis en valeur au sein du dispositif.

ingridbuffetaut.com

Arts visuels / Danse

Clémentine Vanlerberghe et Fanny Derrière

La compagnie cats&snails propose de baser ce projet « Plaines Santé » sur le spectacle de Clémentine Vanlerberghe : Gratia Lacrimarum, un solo créé en 2021 où la danse contemporaine et les arts visuels (animation, motion design) se rencontrent.

Les artistes intervenantes sont Clémentine Vanlerberghe (danseuse et chorégraphe, artiste associée de la compagnie cats&snails), et Fanny Derrier Baye, artiste visuelle spécialisée en vidéo d’animation et collage.

En prenant comme point de départ les larmes, et plus largement, l’expression de nos émotions, nous souhaitons explorer avec les différents participants les notions du corps sensible, émotions, vulnérabilité et lien aux autres.

Pour ce faire, nous utiliserons les outils d’exploration de danse qui se basent sur l’imaginaire, l’anatomie et les sensations, et en arts visuels la vidéo, le collage et le film d’animation. Nous souhaitons proposer des impromptus ensemble mais également séparément, afin de partager plus spécifiquement nos champs artistiques.

https://catsandsnails.fr/

Théâtre / documentaire 

Antoine d’Heygere, Adil Mekki

Noires mines Samir

Le collectif l a c a v a l e souhaite créer une forme inédite, adaptée à sa diffusion dans des structures éloignées du champ de la culture.

Composée seulement du comédien Adil et du documentariste et metteur en scène Antoine D’Heygere, l’équipe sera réduite. La forme sera simple : le texte de Noires mines Samir, la bande son et les chansons du spectacle diffusées dans un ghetto-blaster indépendant, envoyées par Antoine depuis un ordinateur grâce à une carte son et un émetteur HF. 

Les artistes ont besoin d’un espace de jeu réduit, la proximité du comédien avec le public étant un plus pour ce spectacle. En fonction des impératifs de soin de l’unité dans laquelle les artistes joueront et de la capacité de concentration du public, ils proposent une forme courte (30-35’) ou une forme intégrale du texte (65-70’). Les artistes accompagnent l’impromptu d’un échange avec le public à la fin.

Enfin, en amont de l’impromptu, il est possible d’imaginer un atelier de théâtre documentaire avec le futur public. Proposer à un groupe mixte de soignants et de soignés d’expérimenter à petite échelle le processus de création de Noires mines Samir : écrire et mettre en scène des scénettes théâtrales à partir de matériaux documentaires personnels : photo, objet ou chanson.

www.collectiflacavale.fr

Musique

Baroque à tous les étages !

Stéphanie Révillion, Capucine Meens, Sylvain Manet, Maxime Duche, Mathieu Gourlet, Flore Seube, Nicolas Wattinne, Zeljko Manic.

Depuis sa création, l’objectif d’Il Buranello est de penser la musique et les programmes pour les vivre – et partager les émotions – directement avec le public, sans filtre. 

Grâce à un travail rigoureux sur les mots et aux talents scéniques des chanteurs-acteurs, l’Ensemble Il Buranello s’attache à transmettre le texte et le théâtre de la musique, touchant l’auditeur au cœur.

Pour le dispositif Plaines Santé, les artistes ont choisi de proposer deux programmes pour justement permettre de toucher le plus grand nombre: un programme de forme concert, modulable au niveau du timing et qui mélange poésie et musique (faisable même pour les personnes qui ne peuvent sortir de leur lit) et un programme de spectacle de 30 min, très léger et sans besoin technique. Il sera aussi possible de proposer un atelier de découverte du chant pour les patients qui le peuvent et/ou personnel et familles : 

• Tea Time
• Le monde entier est un théâtre!
• Atelier de découverte du chant

“Baroque à tous les étages” a également été pensé comme une immersion dans le baroque anglais, que l’ensemble défend depuis maintenant quelques années, notamment avec son dernier spectacle scénique Charivari.

Les deux programmes proposent uniquement de la musique d’Henry Purcell, le plus célèbre des compositeurs du baroque anglais. Toujours dans son souci de le rendre le plus accessible possible, la musique d’Henry Purcell sera entourée, pour Le monde entier est un théâtre, d’extraits de William Shakespeare (en français) pour permettre à l’auditeur de saisir le sens du morceau musical.

www.ensembleilburanello.com

Danse / Arts du cirque

HAÏKU(S) In Situ

Paul Emmanuel Chevalley, Scheherazade ZAMBRANO, Alejandro RUSSO, Félix DIDOU, Ethan VOISIN, Macarena GONZALES NEUMAN, Eugénie HERSANT-PRÉVERT, Madeline WOOD, Lucien COIGNON.

L’une des règles fondamentales des haïkus est le mot-saison. Ce mot évoque une saison et ce qui y est rattaché : la météo, les animaux ou toutes actions saisonnières. C’est seulement en prenant le temps de contempler que l’on peut prendre conscience de ces petits détails qui nous entourent tout au long de l’année.

Avec HAÏKU(S) In Situ nous souhaitons porter l’attention sur les paysages du quotidien : un arbre tordu, une fleur au milieu d’une étendue de bitume ou le chant d’un oiseau lointain. Nous croyons profondément que la rencontre de nos corps, des haïkus et d’un lieu crée un dialogue et donne à voir l’imperceptible.

Comment partager la puissance des haïkus dans l’espace public ? Quelle est la place de la voix, des corps et de la musique ? Par quel moyen un lieu du quotidien peut-il prendre un autre sens grâce aux haïkus et leurs interprétations corporelles ? Avec et grâce à ces questions, nous habitons autrement l’espace et entraînons le public dans une promenade qui mettra la (re-)découverte (d’un lieu) par l’émerveillement au centre de la performance.

Deux impromptus seront proposés par la compagnie :

– HAÏKU(S) In Situ est une promenade poétique qui grâce à la poésie, à la danse et au cirque permet la re-découverte d’un lieu.

– Dans Face-à-Face Poétique, un artiste offre une interprétation corporelle d’un haïku à un•e unique spectateur•trice.

www.cietourneausol.com

Musique

Margaux Lienard et Julien Biget s’emparent du répertoire traditionnel populaire de l’Avesnois Thiérache pour en faire le terreau fertile de leur nouveau spectacle. Les chansons faussement naïves issues du territoire, y croisent d’autres chansons voyageuses porteuses de mythes et de légendes, témoins d’une identité collective.
En laissant libre court à leur imagination d’interprètes et d’arrangeurs, Margaux Lienard et Julien Biget gratifient ce répertoire de sonorités nouvelles et inattendues. Violon, guitare et bouzouki en mains, les deux chanteurs apprêtent ces airs et ces chansons sans âge, et ravivent leur éclat de joyaux insoupçonnés.
Dans le cadre de « Plaine Santé », les artistes iront à la rencontre des résidents et du public en leur proposant un répertoire original issu de leur territoire. Les artistes imaginent faire de ce moment un moment d’échange et de partage autour d’un savoir collectif populaire et une rencontre conviviale qui pourrait se prolonger sous forme d’une médiation adaptée à chaque public.
Bien qu’acoustique, ce spectacle pourra être légèrement amplifié par les artistes afin de l’adresser à un large public, le cas échéant.
Extraits : https://youtu.be/ndxqc7FMRgs

Pluridisciplinaire

La Cie Home Théâtre a été fondée en 2008 à Lille par le comédien et auteur Julien Bucci. En se produisant en de multiples lieux, en transmettant leur passion de la langue, de la lecture à voix haute et de l’écriture poétique à de multiples publics, les artistes de la Cie Home Théâtre sont dans une recherche constante de proximité et de convivialité.

Home Théâtre prône un théâtre chaleureux, bienveillant et réconfortant.

Afin de maintenir un lien, dès les premier confinement, la Cie Home Théâtre a développé des médiations digitales comme les lectures téléphonées ou le Serveur Vocal Poétique, qui a été relayé notamment par Arte, L’Express ou France Musique…

Home Théâtre développe plusieurs axes d’intervention :

➝ la transmission de la poésie à travers des médiations innovantes 

➝ des interventions inspirées par la bibliothérapie

➝ la création de lectures musicales et de petites formes jouables en tous lieux

➝ l’éducation artistique et la formation

➝ la valorisation du territoire

Danse

Frichti Concept a été créée en 2003 autour du chorégraphe Brendan Le Delliou. Depuis sa création, le métissage des arts et des influences et la rencontre avec l’espace et le public guident son travail.

Compagnie impliquée dans le secteur des arts de la rue, Frichti Concept a à cœur de mêler la danse à d’autres champs disciplinaires tels que la musique, les arts plastiques ou le théâtre. Ainsi, Frichti Concept allie tout d’abord entre 2003 et 2010 la danse et la musique avec les spectacles Trace ta route, Ratatouille et Raille ta trouille (2003) et Fricassée de museaux franco sur le piment ! (2007). Ce sont ensuite vers les arts plastiques et la manipulation d’objets que la compagnie se tourne pour créer Bric à Brac (2010) et Scène de Ménage (2011). Au-delà des possibles esthétiques induits par ce nouveau champ artistique, la compagnie s’interroge à travers ces créations sur nos rapports ambivalents aux objets. Dans une troisième phase, Frichti Concept mêle écriture et improvisation dirigée dans des œuvres comme Romances (2008), Les Impromptus Chorégraphiques (2013) et IC#6 (2014). Enfin, avec / (slash), ou l’Homme D (2018), Frichti Concept réalise à nouveau une mutation dans ses recherches pluridisciplinaires en entremêlant la danse, le son et le jeu d’acteur. Avec son nouveau projet de création, extension personnelle, la compagnie entend poursuivre cette évolution artistique tout en se questionnant sur nos rapports aux objets connectés.

Par ailleurs, le travail de Frichti Concept puise ses racines dans différentes formes de danses : danse contemporaine, danse jazz, danse classique, danse verticale, danses traditionnelles… Ce mélange est à l’origine d’une écriture chorégraphique ciselée, mettant en avant des changements de rythmes et d’état. Les multiples influences de son écriture font, de fait, voler en éclats toute barrière étanche entre différents genres et formes. Elles permettent la poursuite de réflexions sur les notions d’identités (individuelles et collectives) et de frontières (géographiques et intimes) au centre de ses créations.

​​La rencontre avec les publics, enfin, est éminemment liée à cet ancrage dans les arts de la rue et au processus de création lui-même. Les différentes et nombreuses actions artistiques et culturelles de la compagnie, réalisées majoritairement en immersion, viennent nourrir son acte de création et vice versa, ce qui rend poreux les frontières entre résidences d’immersion territoriale et résidences de création. Ainsi, ce lien permanent entre actions artistiques et création fait partie intégrante de l’identité de Frichti Concept.